Une belle rencontre ; une belle amitié [with Luny' & Iris']

Larme Irisée remua dans son antre.
Elle se réveilla ; se leva et sortit, décidée.
Elle passa devant la réserve de gibier, une plainte sortit de son ventre.
*Non le Clan des Etoiles m'a appelé, pas le temps de manger.*
(baille)
* Mon devoir m'appelle (encore)*
Car une fois encore, elle avait eu une vision.
[Quand elle était en train de rêver]
Elle se promenait, toute heureuse, en compagnie de ses parents défunts.
Savourant ces quelques illusions
où elle noyait son chagrin.
Elle avait à peine trois lunes.
Ses parents plus qu’une ;
a vivre mais sa elle ne le saurait que plus tard.
Son père et sa mère s'éloignèrent soudainement de leur rejeton.
Comme si un scorpion avait pointé vers eux son dard.
Un abysse s'ouvrit sous les petites pattes du chaton.
Avant de s'enfoncer au plus profond des entrailles de la terre ;
elle eut le temps de croiser le regard de sa mère, de son père.
Cœur brisée avait toujours dans les yeux le feu de la détermination.
Et aussi, pour sa fille et sa compagne, de l'adoration.
Mais pourtant au coin de ses beaux yeux émeraudes brillaient deux larmes rondes et humides.
C’était un grand timide.
*Ah la la, il est toujours aussi sentimental et, malheureusement, je tiens de lui.*
Rose de Glace, elle, gardait son regard dur, hautain et, froid.
Mais Larme Irisée, ou devrai-je dire Petite Larme à cette époque, savait qu'au fond des yeux gelés de sa mère se trouvait un endroit,
juste pour elle,
ou brillait la flamme éternelle de la fierté maternelle.
Elle tomba, tomba, tomba.
Tomba sans s'arrêter, sa chute lui parut duré une éternité.
Un instant elle crut qu'il n'y avait pas de fond à cet abysse.
Mais finalement se retrouva sur un sol rocheux et lisse.
On aurai dit qu’elle avait déployées de grandes ailes, elle atterrit doucement, sans un bruit ; comme une plume.
Elle avait attrapé un rhume.
Et pourtant malgré son pauvre petit museau bouché ;
elle n'eut qu'a humer,
une odeur de sang frais l’assailli.
Une voix, une voix, SA voix ; à toi, à lui, à qui ?
Un instant elle eut cru savoir... Mais trop tard ;
Elle lui murmura :
-Réveille toi ma chérie. Il est temps que tu reviennes dans la vraie vie, que tu quittes ce beau pays qui est celui de l'oubli. Il marqua une pose, Larme Irisée n’eut aucune réaction. Non il ne faut pas que tu oublie. Continua t-il.
Voyant qu’elle résisté à l'envie de se réveillée,
il poursuivit :
-Tu n'a pas le droit, pas le choix ; et tu le sais. Tu ne peux pas vivre dans le passé, encore moins à cause de ce qui est arrivée...
La raison parvint à son esprit,
et la seconde d'après Larme Irisée était prête pour une escapade de nuit.
Elle courut, courut ; suivant son instinct.
Mais elle n’eut pas à aller bien loin :
Devant elle se dressait, une belle chatte au pelage ensanglantée.
Larme Irisée s’approcha, fit quelques pas...